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I look back through sketchbooks and search through scattered memories and there they are, constantly in my vision but was I really seeing them? I was using them as still life, part of a landscape or a means to further my practice. About 5 years ago this sense of purpose began to embed itself, a longing to spend time portraying these serene life forms.
Subtly the trees have been messaging me and for years I was unaware. It has taken an awakening of sorts for me to realise; to hear them. I am without shame a tree hugger, their energy is powerful in its stillness. I am in search of discovering through my art a way of depicting this.
I hope as a human being I am evolving and this will extend to my art practice, very much helped by the wisdom of trees. It is as though the collective consciousness has brought us together ….. the Arborealists
J’habite dans les Norfolk Broads, une terre douce, plate et marécageuse, sur laquelle les arbres se détachent. C’est hors des sentiers battus et je suis entourée par la faune sauvage, par des forêts anciennes et de très vieux arbres.
Depuis quelques temps, un fil conducteur parcourt mon travail : le besoin subconscient d’être parmi les arbres et de les représenter dans mon art. Je me sens maintenant tellement reliée à eux, comme si j’avais mon propre système racinaire, qui communique avec les arbres que j’observe et que j’aime.
Visuellement, bien sûr, ils sont magnifiques, et nous avons tous le souffle coupé devant un bel arbre. Nous sommes d’abord frappés par sa taille, puis par ses plus infimes détails : les bourgeons qui se forment, les feuilles qui se déploient, étapes annuelles de sa vie, vie incroyablement lente, longue et fière.
S’arrêter et méditer ; quand nous contemplons un arbre ancien, nous nous demandons de combien d’évènements il a été le témoin. Dépeindre visuellement tout cela et bien plus encore, c’est pour moi le travail en cours de toute une vie.
Ma vision est maintenant tellement sensibilisée à rechercher et à observer les arbres, que c’est la première chose sur laquelle je me concentre devant un nouveau paysage. C’est bien évidemment ce qui s’est passé quand nous avons visité Vaux au début de l’automne 2016. C’était une belle journée, parfaite pour observer et pour respirer l’air chargé d’oxygène exhalé par ces arbres français.